Des dégâts considérables dans les vignes :
Les feuilles présentent des trous, des déchirures et elles sont parfois totalement déchiquetées.
Des lésions brunâtres, nécrotiques, longitudinale, chancreuses et plus ou moins subérisées, apparaissent sur la face des rameaux la plus exposée ; ces derniers cassent parfois.
Les baies brunissent et se ratatinent ou présentent des éclatements permettant aux microorganismes responsables de pourritures de s’y développer. Les conditions climatiques humides des jours qui ont suivi les dégâts sur baies, ont aggravées le phénomène.
Une grande partie du vignoble d’Irouléguy a été touchée :
Le secteur allant d’Irouléguy jusqu’à Jaxu est touché mais aussi quelques parcelles sur le secteur de Baigorri. Ce qui représente une grande partie de l’appellation.
Les dégâts vont de 10 à 100 % de la production viticole selon les producteurs et les secteurs. La moyenne est établie aujourd’hui à 40% de perte.
Combiné à la pression du mildiou bien installée et l’enchainement des évènements climatiques de ces dernières années (épisodes de gel, de sécheresse…) les vignerons ont besoin de soutien pour traverser cette nouvelle épreuve.
